DAR'JAC "les noir et blanc"

Dar'jac renaît de ses cendres

Belle affluence aux 2 soirées exceptionnelles de présentation. La nouvelle collection du peintre plasticien Dar'jac fait recette. Accueil, présentation, convivialité, voire confidentialité, prix d'artiste... bref, tout le charme de ces expositions en atelier que lessablesrivegauche se promet de mettre en évidence. (voir "route de l'art" dans "Pourquoi rive gauche").

Revenant sur une "vieille idée" Dar'jac nous invite à la poursuite de ses travaux sur "l'implication du noir et du blanc, pigments naturels". Une année durant, le travail sur les cendres de bois va offrir à cet éternel chercheur un nouveau terrain de jeu irrésistible.

On le sait homme de coeur, nourrissant des amitiés et des sentiments simples. Son discours (prolixe) quant à la méthode est d'une générosité et d'une précision techniquequi ne le mettent pas à l'abri de quelques surprises parfois, notamment à l'issue des stages qu'il organise à Brem.

Ecoutons-le parler de son ALCHIMIE :

Fidèle à ses fondamentaux, l'artiste délivre pour autant des séries dépaysantes, comme ces épures peu habituelles chez cet artiste plutôt travailleur...

... ou comme ces fondus subtiles (délayés) dignes d'un aquarelliste.

Deuxième partie de l'interview : LA COMPOSITION :

Eric Pénard inVertime

coup de piston ?

exposition Eric Pénard au garage de l'Océan

On a beaucoup écrit sur Eric Pénard. Normal ! Lui aussi, écrit beaucoup sur ses toiles… La naïveté de cette affirmation contient toute l’ambiguïté de son œuvre. Tout se qui sépare et réunit l’exercice consciencieux des mouvances de l’art contemporain et le gribouillage sur un coin de table en attendant l’heure de la récré.

Entre l’artiste éclairé et le maniaque compulsif il n’y a qu’une loupe, l’attention que l’on y porte. De là, parfois, naît la beauté, et c’est le cas chez Pénard : « je revendique le droit de faire de belles images, mais je ne veux pas me prendre au sérieux ». Pénard est un doux révolutionnaire. La dérive est son maître mot. La place au hasard. Pourtant, des règles, il en a, nombreuses et incontournables. Mais c’est lui qui les fixe. L’art contemporain autorise tout ? Son travail est jalonné de contraintes rigoureuses, graphiques ou thématiques. On doit se plier aux exigences débordantes de la création ? Pénard la plie à la taille de ses tiroirs. Sur fiches bristol, alliées séculaires du prof de LEP.

On disserte, on documente savamment son travail ? Plus on écrit sur lui, moins ce qu’il écrit sur ses toiles n’a de sens. «A la fin, il ne reste que des questions. Pas de réponses». Fuirait-il le génie de peur qu’il se sauve ? Ou pire : qu’il s’installe !

Eric Pénard au Garage de L'Océan jusqu'au 9 mars