21/04/2008
Eric Pénard inVertime
coup de piston ?
On a beaucoup écrit sur Eric Pénard. Normal ! Lui aussi, écrit beaucoup sur ses toiles… La naïveté de cette affirmation contient toute l’ambiguïté de son œuvre. Tout se qui sépare et réunit l’exercice consciencieux des mouvances de l’art contemporain et le gribouillage sur un coin de table en attendant l’heure de la récré.
Entre l’artiste éclairé et le maniaque compulsif il n’y a qu’une loupe, l’attention que l’on y porte. De là, parfois, naît la beauté, et c’est le cas chez Pénard : « je revendique le droit de faire de belles images, mais je ne veux pas me prendre au sérieux ». Pénard est un doux révolutionnaire. La dérive est son maître mot. La place au hasard. Pourtant, des règles, il en a, nombreuses et incontournables. Mais c’est lui qui les fixe. L’art contemporain autorise tout ? Son travail est jalonné de contraintes rigoureuses, graphiques ou thématiques. On doit se plier aux exigences débordantes de la création ? Pénard la plie à la taille de ses tiroirs. Sur fiches bristol, alliées séculaires du prof de LEP.
Eric Pénard au Garage de L'Océan jusqu'au 9 mars
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