29/07/2008
L'ombre de Venceslao par la troupe du Menteur volontaire
"putain de merde" (en français dans le texte). extrait
Ca, c’est bon !
Nous partîmes 50 et par un prompt renfort (moi), nous arrivâmes 51 à la Tour d'Arundel pour savourer une pièce fameuse. Non mais, excusez-moi, que l'on m'explique COMMENT, POURQUOI, la médiocrité l'emporte ? Que faisiez-vous ce soir là ? Vous mangiez une glace assis sur le Remblai ? La belle affaire. Que de souvenirs à raconter ! Que n'étiez-vous pas parmi ces 50 spectateurs. L'instant était unique, magique, onirique, comique... oui, oui, économique aussi. Les acteurs sont toujours en haillons, on vous rassure. Vous avez tout loupé ! Vous êtes nuls.
Or donc, Copi vibrait encore ce soir là sur la scène du souffleur d'Arundel. Magistralement interprété (et formidablement mis en scène) par la jeune troupe vendéenne du Menteur volontaire (qui a tout compris). L'oeuvre choisie (L'ombre de Venceslao) nous propulse dans les luttes du pouvoir, d'une Argentine rompue à la mort, au sexe et à la corruption. Un texte d'une simplicité brutale, d'une honteuse efficacité.
Le dérisoire emporte la tragédie et pousse au rire comme ultime défense contre la douleur. Seul réconforte, dans un magma de mensonges, la crédulité d'un mari généreux ou cette arogance ultime de cet autre à choisir l'heure de sa mort.
"On finira tous par crever". Rideau, bravo, merci, les comédiens.
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